comme pour les sculptures d’étienne martin ou la maison de jean-pierre raynaud, la sculpture dans laquelle le visiteur peut entrer, s’installer, a été un fil conducteur dans mes recherches. je réalise régulièrement des maquettes de sculptures habitables et j’ai enfin la possibilité d’acquérir cette année un terrain dans le morvan pour les réaliser. si l’œuvre et l’espace étaient indépendants, je les associe en réalisant des projets artistiques qui ont une fonction. l’espace habité, et par conséquent devenu fonctionnel, devient l’œuvre. il ne s’agit pas de poursuivre l’idée que l’art et la vie sont confondus, mais davantage d’inscrire l’œuvre dans la vie quotidienne. lorsque j’ai réalisé l’aménagement d’un appartement-galerie en 1999 (vues ci-dessous) en inclinant les murs et les planchers ou plafond des salles, ma démarche se développait dans le sens décrit précédemment. de même, le projet intitulé plug-in l’enquête, aura pour finalité la création d’une architecture habitable ou utilisable. l’origine de ces réalisations, pour ce qui est de mon travail a deux axes : celui de la recherche de l’espace approprié pour l’œuvre, quête issue de celle de donald judd, et celui de proposer un projet collectif au visiteur.
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1999/2000
modification des inclinaisons des cloisons de l’appartement t3 et réintégration du mobilier d’origine.
galerie-appartement interface, dijon.